Alice et Maëlle (11)
Nous vous présentons une exposition sur la Belle Époque sous deux aspects. En effet, en nuançant le terme de “belle”, nous souhaitions montrer les aspects négatifs de cette période. Après avoir réfléchi à tous les aspects positifs, nous avons choisi de mettre en avant la modernisation, symbole de la IIIe République, marquée par les Expositions Universelles. Lors de celle de 1889, le monument le plus innovant fut la Tour Eiffel, c’est pourquoi nous avons choisi de la mettre en avant. Cette modernisation passe également par le développement des transports, qui s’effectue dans toute la France. Sur la carte des chemins de fer, nous constatons qu’ils sont très étendus, n’omettant aucune région, néanmoins nous constatons des inégalités Est/Ouest…
Cette période participe à l’essor de la bourgeoisie. Nous avons choisi de la représenter à travers les femmes aisées qui se réunissaient dans des salons : sur le tableau, elles sont richement vêtues et bien coiffées, symbole de leur classe sociale. Nous les avons opposées à la classe ouvrière, la plus pauvre. Le tableau des femmes est au-dessus de celui des ouvriers et plus grand, symbolisant leur supériorité.
Enfin, pour représenter les revendications sociales de la classe populaire, nous avons choisi une image de manifestation ouvrière, où le drapeau rouge est prépondérant. Symbole de leur lutte, il représente en effet d’une certaine manière, le sang versé par les cols bleus lors des répressions.
Pour finir, notre mise en page est symbolique : en premier, ce que tout le monde pense être la ‘Belle Époque”, puis en-dessous, la dure réalité pour le prolétariat, ce qui justifie le point d’interrogation dans le titre, remettant en cause l’éloge de cette période.
Cette époque n’était donc pas si “belle” pour tous…