Par Marie-Lou et Sabana (15)
LES FEMMES DANS LE MONDE DU TRAVAIL SALARIE DURANT LA BELLE ÉPOQUE (1870-1914)
Pour commencer, on a décidé d’utiliser ce thème car c’est un sujet qui nous intéresse beaucoup surtout avec toutes les démarches qui ont lieu actuellement. En effet, les femmes et leur quotidien est un sujet très important mais souvent mis de côtés ; surtout à l’époque. Elles étaient exclues de la société et de la vie politique. On a beaucoup hésité entre parler de l’éducation de la femme, leur rôle dans la société ou des femmes en général durant la belle époque mais ce dernier nous semblait trop vaste. Finalement, on a pris ce sujet car la situation des femmes dans le monde du travail s’est améliorée mais les inégalités vis à vis les hommes persistent.
En 1882, un « Rapport de l’Inspecteur départemental sur le travail des femmes adultes employées dans l’industrie » donne le chiffre de 13.600 femmes employées dans les usines puydômoises. Elles sont, en moyenne, payées 1,48 franc de l’heure. Il s’agit d’un niveau de salaire environ deux fois inférieur à celui des hommes à la même époque.
Concernant les conditions de travail, il est indiqué que « les ateliers des femmes adultes sont assez propres mais ne sont pas toujours suffisamment ventilés. Ils ne présentent pas toutes les conditions de sécurité nécessaires pour éviter des accidents ». Le rapport est encore plus critique en ce qui concerne les conditions de logements des femmes : « l’Inspecteur départemental a été très souvent péniblement impressionné en constatant l’insalubrité de la literie et des locaux qui servent à loger les enfants et les femmes adultes employés dans les différentes industries de la passementerie, du moulinage et du dévidage de la soie, des fabriques de toile, des chapelets, des foulards, des boutons en os et en bois ».
Donc les conditions des femmes sont très difficiles, elles ne disposent pas du nécessaire.
Les femmes sont minimes dans la fonderie ou l’aéronautique, cependant elles sont très nombreuses dans la fabrication des obus, cartouches, grenades et fusées, employées comme manœuvres aux travaux mécaniques en série et à la fabrication des pièces fines ou à la vérification. Là où leurs rendements sont les plus élevés.
Mais si elles contribuent beaucoup, cela ne change en rien qu’elles gagneront moins que les hommes.
De plus, au XIXe siècle se sont développés les métiers proto-industriels, comme les ateliers de confection, et qui à la Belle Époque, avec les progrès de l’éducation et la réglementation de l’État deviennent davantage féminins tout en restant très fatigant et sous-payés et souvent effectués à domicile ; on compte aussi de nombreuses femmes domestiques. Mais la femme reste fortement dépendante de son mari et doit avant tout s’occuper de son ménage et si salaire elle a, il n’est vu que comme un complément.
On observe que les femmes en plus de leur travail, elles doivent s’occuper des tâches ménagères et des enfants. Tous les efforts qu’elles font et tous ce qu’elles doivent subir n’est pas récompense car elles gagnent moins et elles ne sont pas reconnu dans la société ; elles n’ont pas au droit de vote. Et elles ont attendu le 10 mars 1900 pour être autoriser à conclure un contrat de travail et à percevoir son salaire jusqu’ à 3000F par an au maximum.
C’est pour ces raisons qu’on à décidé de mettre une photo de femmes ouvrières en train de travailler.
On a mis une photo de Marie Curie tenant des ballons a fond plats et erlenmeyer car comme on l’a étudié en classe, l’éducation des femmes durant la Belle Époque était quelque chose de rare. Et en effet, sa carrière aurait été plus facile si elle avait été un homme car elle a été refusée à l’Académie des sciences en raison de sexes, et comme on l’a vu auparavant elle est dépendante de son mari car elle a besoin de lui pour obtenir le prix Nobel de physique. A ce jour la seule femme à en avoir reçu deux. Cela montre que les femmes ne sont pas encore très considérées dans les sciences. Et étant dans une filière scientifique, on voulait montrer l’importance qu’à la science pour les femmes et que ce n’est pas destinée qu’aux hommes.
Et pour finir, on a cherché un graphique comparant les femmes aux hommes car l’affiche ne reflétait pas la réalité : les inégalités. Mais il n’y en avait pas, donc on a cherché des chiffres sur internet (INSEE) et on a fait notre graphique et on a mis des couleurs similaires à ceux de l’affiche. Et sur ce diagramme en bâton on a choisi de mettre 2 faits importants : les inégalités salariales que subissent les femmes malgré leur participation (plutôt importante) dans le monde actif, alors qu’elles doivent également s’occuper de la maison et des enfants.
On voulait aussi rajouter une photo d’une femme s’occupant de ses enfants mais les femmes aux foyer est quelque chose qui a toujours été connu. Alors que les femmes qui travaillent dans les entreprises a connu un essor vers le XVIIIe siècle avec la 1ère révolution industrielle.
On voulait également rajouter cette photo qui représente les différents métiers que possédaient les femmes. Mais de même, elle ne montrait pas assez les conditions difficiles, les inégalités et les difficultés.
En conclusion, nous avons décidé de prendre ce sujet et ces images car elles représentaient bien les femmes dans le monde du travail salarié et tous les étapes par lesquelles elles sont passées pour y arriver : les ouvrières (différence de salaire et conditions de vie très difficiles), Marie curie (les difficultés de l’éducation des femmes, et les difficultés pour la reconnaissance) et cela est mis en évidence avec le graphique.