5ème : La Renaissance flamande
Dans la seconde moitié du XVe siècle et au XVIe siècle, un mouvement de renaissance artistique, appelé « Renaissance flamande », se développe dans les Pays-Bas méridionaux. La richesse des villes flamandes d’Anvers, Bruges et Gand permet à des bourgeois, des princes ou encore des communautés religieuses de se faire mécènes de peintres. Ceux-ci, contrairement aux artistes italiens, ne peignent pas de thèmes mythologiques, mais plutôt des portraits et des scènes religieuses qui sont l’occasion de dépeindre la vie quotidienne dans les Flandres. Cette vitalité artistique nourrit en retour la Renaissance italienne.
Quelles sont les spécificités de la Renaissance flamande ?
Document 1. Des scènes de la vie quotidienne

Pieter Brueghel l’Ancien, Le dénombrement de Bethléem, 1566, huile sur panneau, 116 × 164,5 cm, Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles.
Ce sujet religieux (Joseph et Marie enceinte venus à Bethléem se faire recenser) est mis en scène dans un village typiquement flamand où les habitants s’affairent à de multiples occupations.
Document 2. L’atelier de Jan Van Eyck

Jan van der Straet, estampe 14 extraite de Nova Reperta, vers 1600, gravure au burin par Théodore Galle (Folger Shakespeare Library, Washington).
Jan Van Eyck (vers 1390-1441) établit son atelier à Bruges et réalise des œuvres à la cour de Hollande et au service du duc de Bourgogne. Il développe l’usage de la peinture à l’huile.
Document 3. L’art de Pieter Brueghel l’Ancien (vers 1525-1569)
1. Association de personnes exerçant la même activité.
2. Peinture dont les pigments sont liés par un jaune d’œuf ou différentes sortes de colle.
Document 4. Portraits et autoportraits

Catharina van Hemessen, Autoportrait, 1548, huile sur bois, 32 × 25 cm, Kunstmuseum, Bâle.
Catharina, née à Anvers en 1528, morte après 1587, apprend le métier de peintre auprès de son père et se spécialise dans les portraits et des scènes religieuses. Elle peint ici son autoportrait, assise devant un chevalet.