5ème : Les Rois Maudits (romans)
Les Rois maudits est une suite romanesque historique écrite par Maurice Druon, entre 1955 et 1977, basée sur la légende inventée par le chroniqueur italien Paolo Emilio selon laquelle le dernier grand maître du Temple Jacques de Molay aurait lancé une malédiction sur le bûcher à l’encontre du roi de France Philippe IV le Bel et du pape Clément V et de leurs héritiers et descendants pendant treize générations.

L’intrigue se développe dans un contexte de rivalité pour la succession au trône de France de 1314 à 1356 sous les règnes de Philippe le Bel à Jean le Bon : cette rivalité débouche par les liens dynastiques sur une longue guerre entre la France et l’Angleterre.
L’intrigue se développe en fait sur trois niveaux avec également la rivalité pour la succession d’Artois entre Mahaut d’Artois et son neveu Robert d’Artois et l’idylle amoureuse entre le banquier Guccio Baglioni et la noble Marie de Cressay.
L’œuvre littéraire comprend au total 7 volumes publiés de 1955 à 1960, le dernier en 1977 :
Tome 1. Le Roi de fer
Tome 2. La Louve de France
Tome 3. Le Lis et le Lion
Tome 4. La Loi des mâles
Tome 5. La Reine étranglée
Tome 6. Les Poisons de la Couronne
Tome 7. Quand un roi perd la France
Critique ô combien importante et élogieuse :
« Maurice Druon est mon héros et Les rois maudits sont à l’origine de Game of Thrones », déclare George R. R. Martin, auteur de la saga Game of Thrones lorsqu’il évoque les « splendides romans » de l’écrivain et académicien qui ont alimenté sa saga fantastique et son dérivé, la série la plus addictive de la télévision. Et d’en rajouter dans une interview accordée en 2013 au Guardian : « Je pense que Druon est le meilleur romancier historique français depuis Alexandre Dumas père. » Du premier il a retenu les luttes de pouvoir, les mensonges et les trahisons, les batailles et les complots, la luxure et les rivalités familiales, les péchés et le déclin, les meurtres et les tortures, les rois de fer et les reines étranglées, les messes noires et les empoisonnements. Du second, qui inventa, avec Balzac et Eugène Sue, le roman-feuilleton, il a conservé le souffle de l’épopée, le rythme et le goût du spectacle.